16/03/2016

Les femmes deviennent propriétaire plus tard que les hommes

Selon une étude menée par Empruntis, les femmes acquièrent leur tout premier logement à 38 ans en moyenne contre 36 ans pour les hommes. Cette analyse ne détermine en aucun cas une forme de discrimination dans l’accès au crédit mais désigne trois grands facteurs de pénalité qui amènent les femmes à investir un peu plus tard que les hommes. 

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1. Un revenu plus faible

C'est un fait, les femmes gagnent environ 10% de moins que leurs collègues masculins. Même si les inégalités se resserrent au fil des années, cet écart significatif limite les femmes à l’accès au crédit et les désavantage dans leurs démarches et leurs projets immobiliers.  Cependant, de plus en plus d’actions sont mises en place pour réguler les inégalités entre les genres et pénaliser les écarts entre les salaires pour un même poste comme le rapporte plusieurs les sites d'informations sur l'économie.

2. Une situation familiale différente

Les femmes sont plus nombreuses que les hommes à avoir des enfants à charge lors de leur premier investissement immobilier. Ce contexte réduit considérablement les capacités financières des femmes à rembourser rapidement leurs crédits.  De plus le taux de femmes divorcées est nettement supérieur que celui des hommes. De part, cette différence de situation familiale, les femmes sont pénalisées, malgré elles. 

3. Conditions d’accès aux crédits plus difficiles

C'est un cercle vicieux. Plus leurs salaires sont bas, plus les femmes mettront longtemps à avoir un petit pécule pour investir ce qui engendrera un crédit plus long et une assurance individuelle plus chère de part leur âge. Selon le courtier Empruntis, les femmes payeraient 500€ de plus et devraient donc rembourser sept mois de plus que leurs homologues masculins. 

 

Une question de société qui influence les femmes dans leurs démarches d’accession à la propriété. Pour pouvoir réussir intelligemment son investissement lorsque l'on est une femme, il est donc important de mettre toutes les chances de son côté en présentant un dossier impeccable (faible taux d'endettement, notamment) et de s'entourer d'un professionnel. 

 

 

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16/09/2015

Loi Pinel, premier bilan

Alors que la loi portée par Sylvia Pinel, ministre du Logement et des Territoires, a soufflé sa première bougie le 1er septembre 2015, les premiers chiffres sur son impact dans la construction de logements neufs sont de sortie. On fait le bilan!

 

Petit point temporel : malgré ce premier anniversaire, les données s’arrêtent au premier semestre 2015 (nous sommes encore en septembre). Petit point historique : la loi Pinel remplace la loi Duflot, créée par la ministre du même nom lors de son passage au ministère du Logement. Dernier point technique : la loi Pinel, comme la loi Duflot, sont des dispositifs d’incitation à l’investissement locatif.

 

Entrons maintenant dans le vif du sujet. A la lumière des améliorations apportées, un investissement Pinel est bien plus intéressant qu’un investissement Duflot, notamment pour les réductions d’impôts (jusqu’à 21% contre 12%) ou pour la possibilité de louer un bien à ses ascendants ou descendants.

Côté chiffres, la reprise attendue n’est pas encore prégnante, malgré quelques signes encourageants. Ainsi, les autorisations de construction délivrées au premier trimestre suivent une baisse continue : 129 499 en 2013, 97 103 en 2014 et 90 652 en 2015. On remarque que la baisse est moins forte entre 2014 et 2015. Le début de la reprise?

Pas sûr. Les constructions réelles de logements sont également en chute libre : 331 867, 297 532 et 145 136 sur les trois dernières années. La chute est plus marquée entre 2014 et 2015. Les mauvaises esprits imputent l’effondrement des constructions à feu la loi Duflot, l’avenir nous le dira.

Côté ventes, les bonnes nouvelles s’accumulent. Les ventes nettes au détail de logements neufs ont augmenté de quasiment 30% entre 2014 (37 449) et 2015 (47 740). Mieux encore, les ventes nettes au détail aux investisseurs ont bondi de presque 60%, passant de 6 569 au premier trimestre 2014 à 10 474 à la même période en 2015.

 

En conclusion, la loi Pinel offre un premier bilan fortement contrasté. Promesse de campagne du candidat François Hollande, la construction de logements est loin, très loin de l’objectif affiché à l’époque - 500 000 nouveaux logements par an. Néanmoins, il faut tempérer ces quelques nuages sombres et espérer un prochain rayon de soleil : les effets réels de la loi Pinel ne sont pas attendu avant début 2016.

 

Rendez-vous dans un an pour le deuxième bilan!

 

20/02/2015

Loi Pinel : révision du zonage A/B/C

sylvia-pinpin.jpgSylvia Pinel, ministre du logement et de l'égalité des territoires, a décidé de réviser le zonage A/B/C (appliqué depuis le 1er Octobre 2014) pour permettre au dispositif d’être mieux adapté aux réalités du marché. Pour ceux qui ne connaissent pas bien le dispositif, la simulation Pinel vous permet d’avoir une vision chiffrée des résultats financiers dont vous pouvez bénéficier.

 

Ce nouveau zonage va permettre à près de 1200 communes d’être reclassées. Des villes comme Lyon, Marseille, Lille ou Lyon se retrouvent désormais en zone A. Ce “rezonage” a été pensé par rapport aux zones dites “tendues”. Une zone “tendue” représente une ville où la demande de logement est plus forte que l’offre. De ce fait, il est devenu très compliqué de se loger dans certaines villes de l’Hexagone (Paris par exemple).

 

D’après Sylvia Pinel, le nouveau zonage devrait permettre de renforcer le dispositif d’investissement locatif en permettant à un plus grand nombre de communes de profiter de la loi Pinel, mais aussi permettre la construction d’un plus grand nombre de logements destinés aux classes moyennes. Rendre l’accès à la location plus simple aux foyers les plus modestes est aussi un des objectifs de ce nouveau zonage et plus généralement du dispositif Pinel.

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